...Mon dernier album est dans l'esprit de la photographie américaine de Stephen Shore dont je suis fan aussi.Cette Amérique -là me fait pas mal fantasmer.C'est aussi une époque de la photo qui doit beaucoup aux voitures sur ses images.Elles pourrissent violemment les photos parceque toutes les voitures se ressemblent et sont assez laides.Peut-être qu'avec le temps elles prendront une patine mais je ne crois pas.Je n'ai pas beaucoup de tirages chez moi mais j'ai beaucoup de livres photo, comme Martin Parr..."

Autoportrait de Vincent (23 janvier-18 juillet 2009 in Livre/DVD)

...C'est drôle, parce que souvent, j'attends le dévellopement des photos pour savoir si la tournée est réussie ou pas.Cette fois-ci, c'est devenu un livre où il n'y a pas toutes les dates de la tournée mais seulement celles où j'ai pensé qu'il y avait quelque chose de pertinent dans les photos.Martin Parr répète qu'il doit beaucoup sa façon de photographier à d'autres photographes.C'était d'ailleurs assez courageux, je trouve, l'exposition qu'il a faite à Paris où il présentait des photographes qui l'ont influencé, parce que parfois, c'était plus que des influences...La part de Martin Parr, c'est une manière de cadrer les choses, de s'arreter sur certains détails.Finalement , ça rejoint un peu ce que j'essaye de faire en chanson...

interview : Photo

Le Lupigastois ouvre sa saison théâtrale avec une pièce écrite par le chanteur Vincent Delerm : « Le fait d'habiter à Bagnolet ».

Créée au mois d'avril à Fougères par le théâtre A Falgard, elle met essentiellement en scène deux comédiens. Un homme (Michel Le Bourhis) et une femme (Corinne Lepage) forment un couple. A l'heure de la séparation, après sept ans de vie commune, ils se retrouvent dans leur appartement, au milieu des cartons du déménagement, et se souviennent, à travers 2 monologues parallèles, de leurs premiers instants de vie commune.

Une pièce moderne et originale à plusieurs égards. Dès le début, le public sait tout : un comédien plante le décor, déroule le scénario et s'en va. La mise en scène de Sarah Médard situe ensuite les 2 personnages clés à la fin de leur histoire commune alors qu'ils en évoquent tous deux le début, ce qui crée un décalage intéressant et insolite.

A aucun moment il n'y a de réel échange entre les acteurs, chacun faisant part aux spectateurs de ses pensées intimes.

Samedi 10 juillet, à 20 h 30, au petit théâtre Le Lupigastois. Tarif : 5 €. Réservations, tél. 06 38 44 43 75.

source Ouest-France

Autoportrait (Tiré du livre DVD )

...Je me suis rendu compte que la trace qu'on a des tournées, c'est un photographe qui est mandaté pour le faire et qui le fait souvent trés bien mais finalement ce n'est pas exactement ce que moi j'ai vu, ce que j'ai trouvé beau, ou moche.
L'image que je me fais d'une de mes tournées, ce n'est pas moi sur plein de photos marchant dans la rue, dans les salles, etc. Alors, j 'ai eu envie d'enregistrer ma propre vision en argentique.
Hervé Guibert disait qu'il se sentait photographe parceque sur une péllicule, il arrivait à faire une photo de bonne sur 36.
Moi c'est un peu pareil...