Vincent évoque son Paris intime

Posted by chris | Posted in , , , | Posted on mardi, novembre 15, 2011


Palais Royal d'Alain Chamfort

J'étais au lycée en Normandie et j'entendais cette chanson qui évoque le début d'une histoire d'amour dans cette ville qui me semblait fantastique. C'était un ailleurs que j'avais envie de connaître.


Brouillard dans la rue Corvisart de Françoise Hardy et Jacques Dutronc

J'adore les atmosphères entre chien et loup. Cette chanson donne un climat très particulier. C'est très immédiat, ça prend en 20 secondes. De Bernay, dans l'Eure, où j'habitais, je m'imaginais les lumières des salles de billard, je rêvais de ce Paris-là.


C'est déjà ça, la balade bellevilloise d'Alain Souchon

Souchon, c'est mon idole ! Lorsque je me promène à Belleville, où j'habite depuis un an et demi, je chante immanquablement cette chanson. Je ne peux pas m'empêcher de fredonner les refrains des chansons qui évoquent la rue dans laquelle je marche.


Cette fille s'appelle demain fredonne Julien Baer à Saint-Germain-des-Près

Paris inspire l'amour. J'aime ce moment où l'on tombe amoureux, on est excité dans un premier temps, puis désabusé après, car à Paris, il est difficile de faire tenir un couple. Cette chanson le dit très bien. Pourtant, Saint-Germain ne m'attire pas du tout, je trouve que ce n'est pas un quartier vivant. Avec tous ces écrivains, c'est très consanguin.

Château Rouge de L.

Mon amoureuse habitait plus haut que Barbès quand je l'ai rencontrée. Je passais souvent par la station de métro Château-Rouge pour aller la voir. Il y a des mots qui ont un pouvoir d'évocation grâce à leur sonorité.

Rue Simon Bolivar de David McNeil

Mes parents étaient des profs parisiens mutés en Normandie. Leur enfance était pour moi associée à ces noms de rue. Avec eux, je venais le week-end rendre visite à ma grand-mère qui habitait au-dessus du square Carpeaux

Paris Capitale- Ménilmontant de Jean Sommer

Il y a des endroits de Paris qui inspirent. Selon les interprétations, l'ambiance est lyrique ou plus gaie. Jean Sommer a une vision plus mélancolique que Charles Trenet qui en fait un moment joyeux rythmé par l'accordéon avec Ménilmontant mais oui madame.

Quand j'étais petit, ­Philippe Chatel fréquentait la porte de Saint-Cloud

En rentrant de week-end chez ma grand-mère, on passait par la porte de Saint-Cloud. Cette chanson évoque le dimanche soir, le périphérique et ses lumières orange. Dans la voiture, on écoutait «Le Masque et la Plume» : on adorait !


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